Viandes : un niveau d’importations « inconcevable » en France
D’après l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), 30 % de la viande consommée en France est importée. L’organisation appelle les pouvoirs publics « à ouvrir les yeux » et à « réagir pour ne pas exposer les Français à la dépendance alimentaire ».
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« Les politiques publiques favorisent les importations et créent la dépendance alimentaire des Français », alerte l’UGPVB, dans un communiqué de presse publié le 18 août 2023. D’après l’organisation, la consommation de viandes dans l’Hexagone a progressé pour la deuxième année consécutive en 2022, à hauteur de 0,8 %. Elle rapporte en parallèle un accroissement des importations de 11,5 %. « Les Français sont donc contraints de manger de la viande importée », affirme l’UGPVB.
Un « abandon par les décideurs politiques »
L’organisation représentative de l’amont de la filière estime que cette situation est le résultat d’un « abandon par les décideurs politiques, depuis plus 20 ans, sur les dossiers de fond qui impactent la compétitivité de la ferme France. ». Et d’insister que des « discours militants déclinistes sur une pseudo-baisse de la consommation de viandes » orientent les politiques publiques pour « accroître les contraintes et décourager l’élevage chez nous ».
« Redévelopper » l’élevage français
Or l’UGPVB l’assure : « La ferme France a toutes les capacités et toutes les qualités pour nourrir le plus grand nombre ». Elle estime nécessaire de « redévelopper » l’élevage dans l’Hexagone. Ceci afin d’« assumer localement l’impact climatique de notre consommation », d’« assurer une consommation responsable » et de « protéger, grâce à nos standards normatifs, tous les consommateurs français, quel que soit leur pouvoir d’achat ».
Pour ce faire, elle appelle les « décideurs politiques » à « ne pas abandonner l’alimentaire comme ils ont abandonné l’énergie. Sans cela, la crise de l’énergie que subissent violemment les Français depuis la fin de 2022 menace le domaine alimentaire », prévient l’UGPVB.
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